{"bf_titre":"Lo\u00efc P\u00e9r\u00e9","presentation":"La ferme de Loic et Djamila se situe sur la commune de Saint-Gilles-du-Gard. Les contrats solidaires via les Paniers Marseillais entre producteurs et consom'acteurs leur ont permis de p\u00e9renniser leuractivit\u00e9.","presentation01":"Le compost 50 tonnes de compost venant des poulaillers des P\u00e9r\u00e9, 50 tonnes venant de l'ext\u00e9rieur. Il faut 10 tonnes\/ha de compost, l'entretien doit \u00eatre fait quasiment chaque ann\u00e9e. Les paniers : Chaque semaine (le dimanche) c'est la \u00ab bagarre \u00bb, on d\u00e9cide entre nous de ce qu\u2019on va mettre dans les paniers. Le planning de plantation est tr\u00e8s al\u00e9atoire, le quantitatif peut aller du simple au triple. On a un calendrier sur au moins 6 mois des paniers qu'on pourra proposer. En th\u00e9orie, on d\u00e9cide du panier qu'on fera 2 \u00e0 3 semaines \u00e0 l'avance. Les l\u00e9gumes sont ramass\u00e9s le matin pour le soir. L'hiver, quand les conditions climatiques sont plus difficiles, on s'adapte au temps et on peut faire 2 \u00e0 3 jours de ramassage puis laver les l\u00e9gumes au fur \u00e0 mesure qu'on pr\u00e9pare les paniers. ","presentation02":"Organisation du travail : Du lundi au jeudi on se rend chaque jour \u00e0 Marseille pour distribuer les l\u00e9gumes. Lo\u00efc : Il r\u00e9alise les travaux avec le tracteur, g\u00e8re l'arrosage et les auxiliaires. Il travaille, pr\u00e9pare, fertilise le sol pour les plantations. Il participe aux ramassages. Mohammed : Il ramasse le matin et entretien les terres l'apr\u00e8s-midi (beaucoup de d\u00e9sherbage). Mohammed (papa de Djamila) : Il participe au ramassage, s'occupe essentiellement du d\u00e9sherbage et des plantations. Djamila : Elle ramasse, participe \u00e0 l'entretien des terres et d\u00e9cide avec Lo\u00efc et Jean-Ren\u00e9 du calendrier des plantations et des l\u00e9gumes \u00e0 mettre dans le panier. Les chiens : Fakir et Tayla ","presentation03":"Plastique : Une fois par mois un container vient prendre le plastique pour le recycler ; il doit \u00eatre au pr\u00e9alable tri\u00e9. Ce recyclage a un prix pour l'agriculteur : 200 euros\/tonne r\u00e9cup\u00e9r\u00e9e. Une fois la culture finie, on enl\u00e8ve tout (plastique, pr\u00e9empaillage). Un rouleau de plastique, c'est 200 m sur 2 m. Il existe des rouleaux biod\u00e9gradables, \u00e0 base de ma\u00efs, mais ils sont trop chers. Pour b\u00e2cher un tunnel on d\u00e9pense 1900 euros rien que pour le plastique. On essaie de les renouveler tous les 4 ans. Pour b\u00e2cher, c'est 4 jours de travail \u00e0 4. ","presentation04":"Les terres : Neuf hectares au total en location depuis 20 ans pour les l\u00e9gumes, en deux fois 4 hectares et demi (les champs sont s\u00e9par\u00e9s par d\u2019autres cultures lou\u00e9es ou appartenant \u00e0 des voisins) e ; plus 6 hectares dont nous sommes propri\u00e9taires et o\u00f9 nous avons plant\u00e9 des arbres fruitiers. A Saint-Gilles, il y a tr\u00e8s peu de mara\u00eechers car les terres sont tr\u00e8s caillouteuses, elles sont belles pour faire de la culture hors sol, mais il est plus difficile de cultiver des racines ici. Cependant les fruits sont tr\u00e8s parfum\u00e9s, le terroir doit \u00eatre bon pour l'arboriculture. Quand on est en bio et en polyculture on a beaucoup d'herbes ; le d\u00e9sherbage fait donc partie des activit\u00e9s principales et r\u00e9guli\u00e8res (voire quotidiennes). Les poireaux, oignons et carottes sont les l\u00e9gumes qui n\u00e9cessitent le plus de d\u00e9sherbage. Il existe des outils pour d\u00e9sherber, mais les outils sont diff\u00e9rents pour chaque activit\u00e9 et chaque l\u00e9gume ! Pour les carottes par exemple il existe un br\u00fbleur sp\u00e9cial (co\u00fbt : environ 12 000 euros) qui permet de d\u00e9sherber plus facilement et plus rapidement, mais il ne pourra servir qu'\u00e0 cette activit\u00e9 et qu'\u00e0 ce l\u00e9gume. Nous avons 2 hectares de serres couvertes (ou \u00ab tunnels \u00bb). La taille d'un tunnel est entre 800 et 1 000 m2. En plein champ on r\u00e9colte deux fois moins qu'en serre. ","presentation05":"L\u00e9gumes : Nous avons 80 vari\u00e9t\u00e9s de l\u00e9gumes dont 14 en tomates. ","presentation06":"La lutte contre les b\u00eates et les maladies : La couleur jaune est un pi\u00e8ge \u00e0 insecte (elle les attire). Nous utilisons le savon noir comme r\u00e9pulsif, la bouillie bordelaise (cuivre) et le cuivre plus des compl\u00e9ments biologiques \u00e0 base d'algues. Nous travaillons beaucoup avec les auxiliaires, c'est une science tr\u00e8s pr\u00e9cise qui demande beaucoup d'observation, d'attention et doit pouvoir r\u00e9pondre rapidement aux invasions. Les auxiliaires vivent \u00e0 14 degr\u00e9s environ. Par exemple nous utilisons les afidus pour lutter contre les pucerons. Si on a 4 ou 5 jours de retard (dans notre observation), la culture peut \u00eatre tr\u00e8s vite d\u00e9vast\u00e9e, m\u00eame si on met le double d'auxiliaires, rien n'y fera. Il faut intervenir au bon moment, ni trop t\u00f4t, ni trop tard. Quand c'est la p\u00e9riode, toutes les semaines, il faut introduire, en utilisant des rep\u00e8res, les auxiliaires, afin que leur population puisse se d\u00e9velopper. Autre exemple : les araign\u00e9es rouges sont utilis\u00e9es pour lutter contre d'autres araign\u00e9es qui attaquent les plants (notamment de tomates)\u2026 si on ne les dispose pas au bon moment, les cultures peuvent br\u00fbler en quelques jours. Climat : 200 jours de vent, voire plus. Le syst\u00e8me : Le syst\u00e8me (des Pama) est magnifique, c'est du direct consommateur\/producteur. Il existe ainsi une v\u00e9ritable et r\u00e9elle transparence. Cependant l'engagement, pour vous comme pour nous, a ses contraintes. Nous, cela nous oblige \u00e0 remplir chaque semaine les paniers malgr\u00e9 les al\u00e9as, nous avons tout le temps l'esprit pr\u00e9occup\u00e9 par \u00e7a... Notre gros souci, c'est de faire que vous en ayez toujours suffisamment, \u00e9quitablement, mais que pour autant nous ne perdions pas, nous, de l'argent. ","presentation07":"Les poules : Nous avons une race pondeuse \u00ab bourbonnaise \u00bb. Nous ramassons vers midi les \u0153ufs pour qu'ils soient distribu\u00e9s le soir m\u00eame \u00e0 Marseille. Tous les trois mois, on les change de maison. On nettoie, on d\u00e9sinfecte et on attend quinze jours avant de r\u00e9utiliser le poulailler (pour l\u2019assainissement). On utilise leur fumier qui, m\u00e9lang\u00e9 \u00e0 des copeaux de bois, produit du compost. Nous m\u00e9langeons ensuite ce compost avec du compost de mouton (achet\u00e9) et cela donne un tr\u00e8s bon compost, tr\u00e8s riche et nutritif). De 0 \u00e0 1 mois, les poussins sont chez nous, install\u00e9s dans une poussini\u00e8re, \u00e0 un mois on les emm\u00e8ne ici, dans le poulailler. Les poules et poulets sont tr\u00e8s fragiles des bronches : il faut donc faire tr\u00e8s attention au climat et aux courants d'air. Pour les plus petits, on ferme la grande porte qui leur permet de rejoindre le dehors et on leur a install\u00e9 des petites trappes \u00e0 leur taille. Pour les plus grands, \u00e7a d\u00e9pend du temps ; s'il fait grand beau on ouvre la grande porte, sinon ils passent eux aussi par des trappes. Les maisons des poules sont isol\u00e9es (plastique, laine de verre, plastique \u00e0 nouveau) et il y a une chemin\u00e9e centrale pour permettre une a\u00e9ration continue. Nous avons en moyenne 300 poulets (utilis\u00e9s pour leur viande). En r\u00e9alit\u00e9 ce ne sont pas que des poulets. On a environ 50\/50, moiti\u00e9 poulettes, moiti\u00e9 poulets. Les poulettes sont plus petites m\u00eame si elles mangent la m\u00eame quantit\u00e9 que les poulets. Ces 300 poulets\/poulettes peuvent naviguer entre leur maison isol\u00e9e et un ext\u00e9rieur de 12 500 m2. Il avait \u00e9t\u00e9 pr\u00e9vu toute une installation pour nourrir automatiquement les poulets et poules par des tuyaux reli\u00e9s \u00e0 un silo existant \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur des maisons, mais une pi\u00e8ce centrale a cass\u00e9 et n'a pas pu \u00eatre chang\u00e9e tout de suite\u2026 et maintenant, en plus, on s'est fait voler notre groupe \u00e9lectrog\u00e8ne\u2026 donc on ne pourra pas l'utiliser, car sur les terres nous n'avons pas d'\u00e9lectricit\u00e9. Le bio : Nous sommes en bio par conviction. Depuis la fin des ann\u00e9es 90, nous cultivons en naturel et nous avons le label bio depuis... Personnellement je pr\u00e9f\u00e9rerais continuer \u00e0 travailler comme \u00e7a, et m\u00eame de mani\u00e8re plus naturelle encore (en utilisant davantage mes semences, par exemple), mais sans demander le label qui exige trop de paperasses (les factures, la compta, etc.). L'administratif, \u00e7a me g\u00e8ne, on n\u2019aime pas trop \u00e7a chez nous. Le bio et surtout le fait d'\u00eatre en polyculture engendre beaucoup de main d\u2019\u0153uvre. Chaque culture ayant besoin d'un savoir et d'un soin particulier, en outre. Les arbres : On a 6 vari\u00e9t\u00e9s diff\u00e9rentes d'abricots. On loue 15 ruches (30 euros la ruche) le temps de la pollinisation. Dans les serres (pour les tomates, courgettes, fraises, etc.) on utilise des bourdons. Les arbres les plus jeunes fleurissent plus t\u00f4t et donc vont commencer \u00e0 produire plus rapidement. Nous avons 3 hectares d'abricotiers (vieux et jeunes) et un hectare de cerisiers. Avec les abricots, nous avons produit pour la premi\u00e8re fois l'ann\u00e9e derni\u00e8re des jus de fruit, tr\u00e8s parfum\u00e9s et tr\u00e8s rapidement consomm\u00e9s ! Pour nous il est int\u00e9ressant de r\u00e9aliser des jus de fruit car ainsi on ne perd pas la mati\u00e8re mais en m\u00eame temps \u00e7a nous co\u00fbte un peu cher de les mettre en bouteille. Le raisin : Nous avons plant\u00e9, il y a maintenant 2 ans, du raisin (muscat, cardinal, dattier de Beyrouth).","temoignage":"","id_typeannonce":"2","id_fiche":"FamillePere","createur":"PhiliPpe?","date_creation_fiche":"2021-09-10 11:09:40","statut_fiche":"1","imagebf_image":"FamillePere_loic-pere.jpg","date_maj_fiche":"2024-03-21 16:01:13"}