Bruno Knipping

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Présentation : Bruno est installé à Aubagne sur une https://floodcrm.email exploitation de 8 hectares (6 en location et 2 ha en propriété). Chez les Knipping, on est agriculteur de père en fils depuis plusieurs générations... mais on ne cultive pas toujours de la même façon. Aujourd’hui, il cultive essentiellement des légumes et quelques fruits avec 8000 m2 de serresn à venir
: : Le grand-père avait une exploitation diversifiée : arbres fruitiers, vignes, animaux. Puis dans les années 1960, les deux fils ont pris progressivement les terres et sont descendus à Aubagne pour cultiver les légumes. Ils passent d’une polyculture pour les marchés à une monoculture pour les supermarchés. Des rendements démesurés à la hauteur des quantités d’engrais et de pesticides utilisés. Devenu dépendant des coups de fil ou fax des grandes surfaces au risque de perdre la récolte, Bruno décide de consacrer à nouveau une partie à la polyculture en 2000 et vendre en direct. Ce circuit-court a porté ses fruits et en 2005 il livre ses premiers paniers.présentation à venir
: : les Knipping proposent des paniers bio ,à la demande de leurs clients et du réseau des Paniers Marseillais, qui ont aidé dans la conversion. Bruno apprécie cette solidarité qui existe vraiment entre les adhérents des Paniers et leur maraîcher. Le fait de travailler dans ce réseau m’a redonné le goût d’aimer ce que je fais et de le faire aimer. Je ne suis plus brimé par le poids, le prix, la forme, le calibre. Aujourd’hui, pour rien au monde je ne reviendrai à l’ancien système, même si celui-ci demande largement plus de travail Grâce au système des Amap, je suis maître de ma production. J’ai une lisibilité sur l’année à venir, je peux compter sur des revenus fixes car garantis par les contrats signés avec les adhérents. Et surtout, je suis fier de mon travail car, chaque semaine, je vois ceux qui mangent mes légumes. Je suis heureux quand je vois que ce que j’ai planté pousse, quand j’ai des bons retours des gens du panier. Les circuits courts, la reconversion en agriculture biologique ont été des occasions pour faire évoluer le métier et rester au goût du jour. Agriculteur « c’est une vocation et nous sommes loin des idées romantiques, c’est avant tout beaucoup de travail. »